Pour la fin de cette année, nous avons décidé d’aller à Istanbul. Je ne reviendrai pas sur les péripéties de notre départ en deux temps.
Cette ville est particulière, complexe, multiple et unique. Elle mérite d’être découverte, juste pour comprendre que la Turquie est un pays européen, très européen, mais aussi oriental. Son entrée dans la communauté européenne est une chance pour nous.
On aime ou on déteste et parfois les deux dans la même journée voir demie-journée ou heure. Cette ville vibre et déborde d’énergie. J’aime ce lieu-frontière.
Je vous propose une petite promenade totalement subjective et non exhaustive. Pour me guider, j’ai trouvé une nouvelle amie.
Elle va nous accompagner dans les rues d’Istanbul, où il y a des campeurs avec un gout certain pour les jolies vues.
Ils sont parfois en colère contre le pouvoir actuel. Ils s’attaquent à son symbole, l’argent.
Dans les rues d’Istanbul, il y a des palais.
Il y a aussi une tour qui veille.
Car dans les rues d’Istanbul, il y a de terribles prédateurs.
Qui paressent à l’ombre des minarets.
Dans les rues d’Istanbul, il y a un sous-marin.
Il surveille les pêcheurs, qui sait s’ils ne sont pas des espions.
Heureusement la police protège Istanbul contre toutes ces menaces.
Dans les rues d’Istanbul, on croise des marchands qui font provisions de denrées, ici.
Les rues d’Istanbul peuvent être calme et paisibles.
Et brutalement, vous entrainer vers une foule invraisemblable de touristes.
A Istanbul, le désherbage est chemical-free.
Dans les rues d’Istanbul, il y a une mosquée au pied d’un cimetière qui occupe une colline. Au sommet un café porte le nom d’un écrivain français.
Loin de cette foi, un autre dieu moins spirituel est célébré en recouvrant la rue de lumière.
Tout était déjà peut être dit, il y a quelques siècles en arrière, dans cette rare trace survivante de church-art byzantin.
Les rues d’Istanbul ne sont jamais aussi belles que poudrées de lumière vespérale, malheureusement, c’est parfois de gaz lacrymogène.
Le soleil illumine de ces derniers feux ce trait d’union entre deux continents qu’est Istanbul.
Alors je vous laisse et vous souhaite avec cet écrivain des rues, au regard acerbe et cynique sur notre société.
Surtout, surtout, n’ayez pas peur, ne cédez pas au pessimisme. Nous vivons une époque formidable, riche, passionnante d’une aventure intellectuelle excitante qu’est la science contemporaine.
Nous avons la chance de lire, voir, écouter ce que l’homme a produit de plus beau pendant 5000 ans. Osez sans peur, créez, donner vous à vos passions, vos envies et partagez.
Cette note est pour ma femme et mes filles qui donnent au monde une saveur incomparable et m’ouvrent à chaque fois les yeux sur sa beauté. Elles sont ma source première d’inspiration et d’envie.
Merci pour cette belle promenade subjective, merci pour votre regard. Ça donne envie d’y aller!
Et bonne année!