La qualité en médecine, c’est compliqué…

peanuts_rehospitA propos d’un article du BMJ sur les risque de retours à l’hôpital non planifiés (réadmissions) en fonction du volume d’activité de la structure. Une activité importante et un taux de réadmission faible sont des marqueurs de qualité, qui vont en sens inverse dans cette étude, pour les activités médicales. Étonnant non?

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9 réponses à La qualité en médecine, c’est compliqué…

  1. TitBouchon dit :

    Bon vent Pr Perruche, au plaisir de continuer à vous lire ici, en automne et autres saisons.

    Bien à vous 🙂

  2. A Clapin dit :

    Et si on fermait les réa qui ont un taux de mortalité élevé…
    Oui c’est compliqué d’évaluer la qualité… et cette étude n’apporte pas beaucoup de réponses

    • PUautomne dit :

      Merci pour votre commentaire, ce qui veut peut être dire qu’il faut identifier de nouveaux marqueurs plus pertinents.

      • ucelli dit :

        qu’est-ce que la pertinence ?
        Pardon je vais faire mon Lazare et le fat avec un mot à la mode , la RELEVANCE (après l’éloge de l’anglais « vs » le français, pour la concision quoique le russe pour la concision enfin, restons concis)
        Or donc qu’est-ce que la pertinence ?
        Ce qui donne le résultat flatteur ?

        Le résultat de l’étude citée , je ne le trouve pas surprenant , intuitivement.

        Pour la pertinence des index, cela pourrait dépendre:
        – des moyens donnés pour faire l’étude
        – des priorités: le budget ou des « patient oriented outcomes » (POO).
        – ou prendre le POO comme critère principal et le budget en secondaire.
        Enfin , prendre un POO infalsifiable.
        Le plus infalsifiable (je parle en français, là pas en anglais ousque ç’est pas le même sens) , c’est la mortalité toutes causes confondues.

        Autrement dit l’étude n’est pas faisable: trop long trop cher.

        Circulez ! Ce sera le budget ou des POE douteux.Sauf si il n’y a pas d’intérêt personnel des investigateurs-auteurs en jeu dans l’étude. Là on peut prendre des critères de jugement plus mous.

  3. A Clapin dit :

    Merci…pour votre merci !
    Je ne pense pas qu’une publication d’une dizaine de pages qui ne fait que classer les patients selon le service puisse appréhender la diversité des patients et des attitudes et donc attribuer une « note » valable à des hôpitaux concernant un critère de qualité quelconque. Même si les rapports de petits nombres peut être responsables d’une plus grande variabilité, il est intéressant de noter que la variabilité des petites structure est très supérieure à celle des grandes structures. On pourrait en tirer la conclusion qu’il y a plus de potentiel d’amélioration dans les petites structures que dans les grandes (figure 2). Conclusion différente de celle utilisant la moyenne qui peut ne traduire que la typologie différente des patients.
    Allez comprendre.
    Je ne sais pas s’il s’agit de trouver un nouveau marqueur ou de trouver ce qui fait varier un critère quelconque. Personnellement j’aurais tendance à lister quelques critères simplistes et rechercher ce qui le fait varier en incluant le maximum de critères explicatifs ou en sériant les analyses.
    c’est beaucoup de travail…
    Bonne soirée

  4. ucelli dit :

    Pas de rapport mais ….Trouvé ce papier qui intéressera le nephrologue commenté sur ce blog:
    http://www.emlitofnote.com/2015/03/hi-ur-pt-has-aki-for-totes.html

    • PUautomne dit :

      Ce résultat ne me surprend qu’à moitié en fait. Il faut un service après vente pour que ça marche.
      Ceci a été fait avec un certain succès. Le problème c’est la consommation de temps néphrologue.
      J’y reviendrai quand j’aurai un moment et c’est pas pour tout de suite.
      Merci pour l’article en tout cas.

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