Il y a quelques mois, une polémique a submergé internet semble t il, je n’ai pas vraiment suivi car j’avais déjà quitté twitter. A ce moment là, j’avais trouvé ça ridicule de passer des heures à discuter sur la couleur d’une robe. Heureusement, il y a des scientifiques, des vrais, qui plutôt de se moquer de leur contemporains en les prenant de haut on tenté de comprendre pourquoi il y avait des différences de perception des couleurs. Trois papiers viennent d’être publié dans Current Biology sur cette histoire de robette bleue ou blanche 1-s2.0-S0960982215005424-main 1-s2.0-S0960982215004947-main 1-s2.0-S0960982215005357-main. Le problème est lié à l’intensité de la lumière et au jeu d’ombres, avec une petite couche de flou en plus. Il n’y a pas d’absolu entre les deux clans mais un continuum de vision des couleurs. La luminosité est vraiment la clé dans l’histoire. Avec une lumière naturelle vous verrez plutôt du bleu avec une artificielle plutôt du vers le jaune.
Il faut admirer la réactivité de ces trois groupes de chercheurs. Ceci confirme aussi qu’il vaut mieux un qui sait que des millions qui ont un avis. Un joli exemple de la limite de la soit disant intelligence collective. La discussion est sans fin, si à un moment, on ne fait pas un peu de science. Ces travaux montrent aussi que nos outils de perceptions au monde ne sont pas absolus. Nos sens peuvent percevoir la même réalité de façon différente. En être conscient pourrait nous rendre plus tolérant à une perception différente de la notre. Ici, il fallait que les situations de lumière soit identique entre toutes les personnes répondants pour éviter une discussion pas bien passionnante mais qui le devient passant au filtre de la recherche.
Il est possible de faire de la science avec tout, il n’y a pas de questions stupides.
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