#ReadingClassicsChallenge2018 Mars

Première lecture imposée, un Truman Capote, j’ai opté pour une longue nouvelle ou un court roman comme vous voulez, Cercueils sur mesure. L’art est grand surtout celui de la parenthèse. Ce texte est un film ou une pièce de théâtre. Les dialogues sont taillés au cordeau, les références littéraires sont légions, explicites ou implicites. L’hommage à ce genre si américain du roman noir est proche de l’exercice de style. Si vous commencez ce livre, vous le lâcherez une fois fini. Il y a du Carver, du Harisson, du Chandler, une dissection de l’Amérique et de ses archétypes. La dimension shakespearienne, bien sur la tragédie, sauf qu’ici personne ne punira Richard III, dieu est mort, en fait il est incarné dans un Quinn ou un Snow. Plus j’avance dans ce cadre imposé d’auteurs plus je découvre des pépites. Je suis très heureux de ce jeu littéraire.

J’étais parti plein d’entrain pour lire Zelda Fitzgerald, le choix était limité, c’était « Accordez-moi cette valse » ou « Accordez-moi cette valse ». J’ai donc choisi « Accordez-moi cette valse ». Je n’ai pas réussi à finir ce livre dans le temps imparti du mois de mars. Je ne suis pas sur de l’achever un jour. Il a un effet soporifique sur moi qui est remarquable. Je lis quelques lignes, je commence à bailler, je finis une page et il me tombe des mains, à la deuxième pages je ronfle comme un bien heureux. Vous me direz, c’est pratique, effectivement, je le conseille comme somnifère. Plus sérieusement, ce livre est ennuyeux. Des tournures de phrases alambiquées, des choix de mots qui ne veulent rien dire, un pédantisme incroyable, j’aurais probablement accepté le snobisme, mais le pédantisme, je n’y arrive pas. Des phrases vides pour raconter une histoire creuse d’une enfant gâtée qui ne se trouve pas assez gâtée et qui n’assume jamais ses choix. J’ai dépassé la moitié de l’ouvrage avant de craquer et de lire d’autres choses en attendant le mois d’avril…

Zelda Fitzgerald, première grosse déception de ce challenge littéraire, je ne peux que le déconseiller… Alors que truman Capote, c’est vraiment la classe.

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