Ça doit être difficile d’être un VM Lilly en ce moment.
Lilly a toujours eu un marketing agressif en particulier vis à vis des psychiatres. Servier n’avait rien à leur envier. La vidéo montre bien comment la société envisage ces relations avec le corps médical, la soumission. Il n’y a pas grand chose à dire. Si les médecins refoulent dans leur inconscient la réalité de la relation, quand la big pharma montre son opinion au grand jour, ça coince forcément. J’aimerai bien savoir quel est le comportement des VM Lilly depuis.
Dans ce genre d’histoire, il faut marquer le coup, alors le président de Lilly France s’est fendu d’une lettre envoyée aux médecins.
La voici, on parle d’initiative isolée, d’éthique, de sanctions. La confiance doit revenir entre le laboratoire et les docteurs. Admirez la phrase tout en bas à droite.
Ceci est la première arme de Lilly pour que tout revienne comme avant.
La deuxième arme dont l’utilisation sera beaucoup plus discrète fera appel à des espèces sonnantes et trébuchantes. Lilly aime les médecins. Aux USA, le laboratoire est le champion, 20 milllions de dollars par trimestre pour les médecins US depuis 2009 (pro publica). C’est ça l’éthique Lilly, le fouet et le portefeuille. Il s’agit toujours d’une relation de soumission. Les médecins français, pour l’humiliation subit, peuvent demander un morceau du pactole.
J’adore la communication des laboratoires pharmaceutiques. J’avais déjà parlez de la com lilly, ici et là. Je préférais quand il parlait d’open access, même si je ne me faisais pas d’illusions.
Rien à voir, mais tu as surement vu passser un papier sur l’impact d’un genomewide sur le comportement »Effect of Direct-to-Consumer Genomewide Profiling to Assess Disease Risk » dans le dernier NEJM.
Conclusion: « such testing did not result in any measurable shortterm changes in psychological health, diet or exercise behavior, or use of screening tests ».
Pas très étonnant!
Pas étonnant ou très étonnant. Je dois reconnaitre que je ne m’attendais pas à ces résultats, je pensais que les personnes faisant l’effort d’envoyer leur salive pour rechercher les SNPs les prédisposant à être chauve ou bedonnant, feraient un effort pour modifier les facteurs de risque accessible. Ça nous apprend beaucoup sur la psychologie humaine.
J’ai deux explications, une optimiste et une pessimiste.
L’optimiste est que les personnes ayant fait les tests se sont renseignées et découvert que le profiling génomique proposé était du vent.
La pessimiste est comme pour tout nous sommes dans une société de consommation, j’achète un vélo d’appartement et je n’en fait jamais, je fais un test et je n’en tiens pas compte.
J’avais failli poster sur cet article.