Cours de master: Du modèle animal à l’essai clinique II

Voici la suite de mon cours (attention le pdf est beaucoup plus gros car beaucoup plus d’images). Après mes deux heures d’introduction, j’ai tenté d’illustrer les possibles apports des modèles animaux dans la compréhension d’une maladie. J’ai choisi bien évidemment celle que je connais le mieux, la polykystose rénale autosomique dominante. Je finis avec un exemple d’échec d’application à l’homme de résultats probants observés chez l’animal.

Un modèle n’est qu’un modèle. Il faut toujours vérifier chez l’homme, dans des essais bien faits, les résultats spectaculaires observés chez nos amis les souris. J’ai insisté sur l’importance de ne pas surinterpréter les modèles. Ils donnent de faux espoirs et ceci participe à la défiance vis à vis de la science.

Présenter ses résultats sans triomphalisme en expliquant leur portée et leurs limites. Ce n’est pas facile dans notre monde pressé qui ne veut entendre que des explications simples et manichéennes.

Si vous avez des questions n’hésitez pas.

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5 réponses à Cours de master: Du modèle animal à l’essai clinique II

  1. Josse dit :

    Bonjour, je viens de parcourir, plus que de lire, votre cours passionnant sur la polykystose rénale, ma formation ne me permettant pas de pénétrer la question plus que superficiellement. J’ai malheureusement un chat de 9 ans atteint de cette maladie, et qui est entré dans la phase sérieuse de la maladie depuis plusieurs mois… L’everolimus qui, d’après vous, marche sur le rat pourrait-il marcher aussi sur le chat ? Existe-t-il, à votre connaissance, une possibilité, un biais quelconque, une institution ou un professionnel à contacter, pour participer volontairement à des essais cliniques. Merci d’avance. Bien cordialement. JL. Dijon.

    • PUautomne dit :

      Il faut discuter avec votre vétérinaire. L’évérolimus ou la rapamycine sont en vente en pharmacie mais je ne pense pas en format vétérinaire. A ma connaissance il n’y a pas d’essais chez le chat, la politique actuelle des éleveurs étant plutôt l’élimination des animaux atteints plutôt que le soin.

  2. fanfan dit :

    petite question d’étudiant:en pratique,est ce que le dépistage des anévrysmes cérébraux est fait systématiquement ou bien uniquement chez les personnes symptomatiques et/ou avec des antécédents familiaux?
    et si c’est négatif est ce qu’on répète cet examen et si oui à quel intervalle?

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