Si vous ne savez pas quoi lire cette fin de semaine, même si vous savez quoi lire d’ailleurs, je vous conseille la lecture de ce formidable article du New York Times.
Il raconte comment une des plus prestigieuses universités américaines, Georgetown, a été sauvée par la vente de 272 esclaves. Cette université était gérée par des jésuites. Vous lirez comment les familles ont été séparés, comment ces hommes et femmes ont été maltraités, comment aucun des engagements pris n’ont été tenus, comment ce pays, ses plus grandes institutions se sont construits sur le corps d’hommes et de femmes qui n’avaient qu’un tort celui d’avoir un épiderme un peu plus foncé que le mien.
Vous découvrirez la recherche des descendants de ces 272 personnes, en particulier ceux de Cornelius, et la rencontre de son arrière-arrière petite fille avec ses origines.
Cet article est terriblement émouvant.
Il est une illustration tragique du propos de Ta-Nehisi Coates dans « Une Colère Noire ».
Bonne lecture et n’oublions jamais que l’occident a construit sa richesse sur l’exploitation des corps vils.
In 1838, the Jesuit priests who ran the country’s top Catholic university needed money to keep it alive. Now comes the task of making amends.
Source : 272 Slaves Were Sold to Save Georgetown. What Does It Owe Their Descendants?
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