Ne jamais corriger rapidement une hyponatrémie chronique. Ne jamais corriger rapidement une hyponatrémie chronique. Ne jamais corriger rapidement une hyponatrémie chronique. Ne jamais corriger rapidement une hyponatrémie chronique.
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Il ne faut pas corriger rapidement une hyponatrémie chronique sous peine de voir se développer dans quelques cas dramatiques une myélinolyse centro-pontine. La sévérité de la lésions est ici impressionnant, un trou de 3 cm dans le pont. Le patient est tétraparétique et trachéotomisé. Il avait beaucoup de critères de risque à la prise en charge, alcool, hypokaliémie, dénutrition. Je ne sais pas si il récupérera.
Pour la physiopathologie de ce trouble, je vous renvoie à mes petites notes sur l’eau.
Toujours surveiller régulièrement la natrémie quand on corrige une hyponatrémie et ne pas dépasser 8 mmol/l/24h comme vitesse de correction. Si on dépasse on peut retourner en arrière. Quand on a réalisé que l’eau et le sel peuvent tuer, on apprend à être prudent dans toutes ses prescriptions.
Ping : Cher Prescrire, | PerrUche en Automne
Je me suis fait un peu avoir, une patiente jeune dans les 35 ans , je ne me souviens plus de la symptomatologie mais il devait y avoir de la neurologie, puisque en descendant du scanner (normal) je me disais qu’il fallait récupérer sa bio… (mes demandes de scanner en urgence sont honorées bien plus vite que le labo qui met 2 heures à rendre la chimie, ou plus)
NAtremie 114.
j’explique ça (le sel bas dans le sang ) à Madame et Monsieur et Monsieur m’interrompt au moment où j’allais dire que c’est trop d’eau: « mais je lui ai dit , qu’elle buvait trop d’eau ! Bef madame boit 6 L par jour et difficile de dire si elle rattrape ce qu’elle urine ou pas , le a mets en restriction hydrique à 2 litres et le lendeamin , H+18 elle était au dessus de 130 sans hypotension et diurese diminuée poids stable. Ce m’a fait froid dans le dos.
AUrais-je dû restreindre à 3-4 L ?
Il faut surveiller la natrémie toutes les 4 à 6 heures dans ces cas là, pour pouvoir perfuser avec du G2,5 au bon moment.
Certains conseillent de reperfuser pour refaire baisser la natrémie.
Qu’est-ce qui change/s’installe dans l’hyponatrémie chronique qui impose la plus grande prudence dans la correction de l’hyponatrémie par rapport à une hyponatrémie d’installation aigüe (en qq jours d’hospitalisation par exemple) ?
Je suis de moins en moins performant en matière de connaissance en réa mais j’observe que la natrémie remonte souvent vite avec une épuration extra-rénale sans que j’ai l’impression que la conscience collective s’en préoccupe beaucoup. ex hier d’un patient récemment admis à l’hôpital, il se choque -> réa. 128 de natrémie corrigée (hyperglycémie) le matin et avec de la restriction d’eau libre, du remplissage, puis une EER finit à 140 dans la soirée. C’est ric-rac ou ça c’est tolérable car hypoNa qui s’était installé rapidement ?
Merci
Le problème avec une hyponatrémie chronique c’est que pour s’adapter à l’hypoosmolalité plasmatique, la cellule diminue son osmolalité, en aigue c’est faire sortir du potassium essentiellement et ça va vite mais limité. En chronique on sort plein d’osmoles style sorbitol etc qui doivent ensuite être synthétisé pour retrouver l’osmolalité du plasma. Pour aller plus loin les références de cette note https://perruchenautomne.eu/wordpress/?p=2969 . En pratique si il n’y avait pas de mécanisme adaptatif, la natrémie ne pourrait jamais descendre sous les 125 car sinon les cellules prendraient trop de places dans le crane. EN aigue c’est des ions en chronique des biomolécules qu’il faut produire. Passer de 128 de natrémie à 140 me choque pas des masses, en plus si hyperglycémies probablement en fait fausse hyponatrémie. On ne s’inquiète jamais dans ces situations chez nous. Par contre quand ça passe sous les 120 et qu’on dialyse on essaye de faire attention.
La vitesse de correction doit être égale à la vitesse d’installation, je crois que ce vieil aphorisme marche toujours. J’espère avoir répondu à la question.
Yep, merci 🙂