Luttons contre la vieillissure

Avoir un garçon a un coût maternel plus important qu’avoir une fille. La démonstration chez les orques.

Un guide sur la place des opioïdes dans la prise en charge des douleurs chroniques. La conclusion, on essaye de faire sans, est ce que qu’une certaine épidémie aux USA ne serait pas passée par là ?

Boire du thé c’est pour ses artères, l’exemple ici chez les femmes avec un critère pas bien passionnant mais si vous croyez aux calcifications vasculaire vous savez ce qu’il vous reste à faire. SMASH

Comment les empreintes digitales se forment? Il faut une peau glabre et après c’est un mélange de déterminisme anatomique et de hasard.

Après l’homme et le chimpanzé, un troisième animal sait utiliser des outils, le cacatoès de Goffin. Les vidéos sont assez impressionnantes, tous les oiseaux ne réussissent pas mais ceci montre un intelligence que pendant longtemps nous avions cru restreinte à l’homme.

Comment identifier des protéines dans le milieu extracellulaire? Un papier franchement passionnant méthodologiquement parlant et important pour différencier les protéines tissulaires et secrétées par les tissus ici muscle et gras.

Qu’est ce qu’on fait des erreurs dans la séquence des gènes? C’est dans deux journaux d’oncologie avec des erreurs qui touchent 10 % des articles en 2016 et 38% en 2020 et certains articles très cités. Encore une pierre dans le boulot des reviewers avec trop de pression pour aller vite et donc pas très bien faire le job.

Du coup j’ai découvert un super outil Seek and blast.

Deux papiers fort intéressants sur les pratiques de la FDA sur les accords de mise sur le marché. Le premier essaye de comprendre pourquoi des drogues sont autorisées et/ou remboursées aux USA alors qu’elles ne le sont pas dans d’autres pays. Ceci concerne 47 molécules et dans l’immense majorité des cas en raison d’absence de bénéfice clinique et souvent pour un prix excessif. L’EMA parait bien plus dure que la FDA. Le second identifie les molécules autorisées par la FDA alors qu’un des critères principal de l’étude pivot est négatif. Ceci concerne 10% des molécules. Deux très saines lectures qui posent bien des questions sur la commercialisation des médicaments. Pourquoi n’y a t il pas un guichet unique mondial avec des règles claires et acceptées par toutes et tous? Ceci réduirait les coûts et éviterait ces différences souvent incompréhensibles et qui ne peuvent faire naître que la suspicion.

Prédire les effets secondaires des immunothérapie est ce possible? Un article intéressant propose une combinaison de marqueurs pas. Le papier est une preuve de concept après reste à savoir ce qu’on fait de ce risque, surtout que la signature est aussi associée à la réponse clinique.

Un article qui montre qu’une hypothèse que nous sommes quelques uns à défendre n’est pas totalement absurde. Le grêle court s’accompagne d’importantes modifications métaboliques en particulier une intolérance glucidique lors du passage à une nutrition entérale totale. Les auteurs montrent que la modification du microbiote induite s’accompagne d’une diminution d’une toxine urémique bien connue, l’indole-3-acetic acid (IAA). Le niveau d’insulinoresistance est corrélé à la diminution du taux d’IAA. Les auteurs montrent que l’IAA stimule la production de GLP1 via la voie d’aryl hydrocarbon receptor. Enfin de façon très pratique, l’utilisation d’un agoniste du récepteur du GLP1 améliore l’insulinorésistance dans leur modèle murin. Si les données retrouvées se confirment, elles montrent que si l’accumulation de toxines peut être délétère (IAA et risque Cardiovasculaire), leur défaut de production pourrait aussi être délétère en favorisant un profil prodiabétique. Il serait très intéressant de voir si l’effet prosécrétoire du GLP1 est aussi retrouvé au cours de l’insuffisance rénale. Si quelqu’un est intéressé nous avons les échantillons de patients avec des concentrations très variables d’IAA. Ce papier a des limites, le coté clinique n’est pas très bien goupillé et difficile à comprendre. Le dosage de l’IAA utilise une méthodologie plus que discutable et trouve des taux circulants chez la souris alors que nous avons toujours été incapable de le retrouver chez les rongeurs. Enfin l’activation d’AhR n’est pas montré de façon classique. Malgré ces limites c’est vraiment un papier qui ouvre de nouvelles voies pour comprendre l’interaction microbiote métabolisme avec de l’AhR au milieu ce qui me ravit.

Encore un papier important dans le monde d’AhR, ici des auteurs ont invalidé AhR dans les lymphocytes T pour voir son effet dans un modèle murin de sclérose en plaques. La perte d’AhR dans les T s’accompagne d’une amélioration du phénotype murin. Ce qui est passionnant c’est que ce n’est pas un effet direct mais l’intermédiaire est le microbiote et les métabolites produits. La perte d’AhR modifie le microbiote et augmente la quantité de sels biliaires et de SCFA qui vont moduler l’activité des T au niveau cérébral. Cet article confirme l’importance d’AhR dans le contrôle du microbiote.

Au fait pourquoi s’intéresser aux toxines urémiques? La maladie rénale chronique touche 82 millions de chinois. Cette affection est bien un problème de santé fréquent justifiant qu’on s’intéresse à elle.

Un dernier papier sur la route de la COVID-19. L’ivermectine se sert à rien dans cette maladie, même à forte dose, même sur des formes pas bien graves. Le débat est clos.

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