Un article qui sera utile à tous les néphrologues quand nos collègues cardiologues nous demande si il faut en plus du cœur transplanter un rein. Il y a un bénéfice sur la mortalité des patients à partir de 40 ml/mn/1,73m2, de recevoir à la fois un rein et un cœur que de ne recevoir qu’un cœur. Le seul soucis est que le risque de perdre le transplant rénal est le double dans le groupe double transplantation que transplantation rénale simple. Si en terme individuel à partir du stade 3b il y a un bénéfice, en terme populationnel, le doublement du risque de perte du transplant rénal pose une question d’équité importante pour les patients sur la liste d’attente.
Un très intéressant papier qui montre un lien entre la dysfonction endothéliale et la diminution de la force musculaire chez le patient avec une maladie rénale chronique.
Horloge rénale, un très chouette papier qui montre à quel point les mammifères sont rythmiques.
Avoir une bonne santé cardiovasculaire est associé à une vie plus longue en bonne santé. Ici la santé cardiovasculaire est mesuré par le score LE8 et la vie en bonne santé par l’absence de maladies cardiovasculaires, l’absence de cancer, l’absence de démence et l’absence de diabète. Le plus intéressant est le bénéfice d’avoir une bonne santé cardiovasculaire est indépendant de ses revenus. Le gain de vie en bonne santé est de près de 7 ans pour les hommes avec une très bonne santé CV par rapport à ceux avec une mauvaise qualité et pour les femmes le gain est de près de 9 ans et demi.
L’hepcidine comme protecteur dans les maladies inflammatoires de l’intestin. Un très intéressant article en français qui montre que ne pas avoir d’expression de l’hepcidine n’est pas une bonne idée pour un bon état du tube digestif. Dans les situations à risque de lésions pour le tube digestif, il n’est probablement pas bon de diminuer la quantité d’hepcidine. Avant de prescrire un inhibiteur des prolyl hydroxylases, pensez y.
Pour continuer dans les risques non prévus de faire joujou avec la voie HIFalpha par exemple avec des inhibiteurs des prolyl hydroxylases, ici un exemple dans le muscle. L’article montre que maintenir une activité de la voie HIFalpha dans le muscle entraîne un défaut de régénération musculaire. Je ne pourrai que conseiller d’arrêter cette classe thérapeutique en cas de lésion du muscle pour éviter que la régénération ne prennent trop longtemps.